mercredi 26 novembre 2008
Quelques héroïnes du Moyen-Age
parmi elles ISEUT
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L’histoire Preux chevalier ayant réalisé de multiples exploits, Tristan est choisi pour conduire Iseut (la Blonde) chez son futur mari, le roi Marc. Pendant le voyage (en bateau), les deux jeunes gens absorbent par erreur un philtre d’amour qui les rend fous l’un de l’autre. Leur désir tumultueux ne s’éteint pas lorsqu’Iseut épouse Marc. Lorsque leur liaison est découverte, ils s’enfuient, jusqu’à ce que les effets du philtre s’apaisent et que le devoir impose à Iseut de rejoindre son époux. Tristan tente de l’oublier en épousant une autre Iseut (aux mains blanches), mais il n’y parvient pas. Lorsqu’il est blessé, c’est Iseut la Blonde qu’il appelle à son chevet, suscitant la jalousie de sa femme. Lorsque l’Iseut aimée, longtemps retardée par la tempête, arrive à bon port, Tristan a expiré et elle souhaite le suivre dans l’au-delà. " Pendant la nuit, de la tombe de Tristan, jaillit une ronce verte et feuillue, aux forts rameaux, aux fleurs odorantes, qui, s'élevant par-dessus la chapelle, s'enfonça dans la tombe d'Iseut. " |
dimanche 9 novembre 2008
Blanche de Casitille
On cite quant au choix de Blanche une anecdote : Alphonse roi de Castille avait trois filles, dont l'aînée était mariée au roi Léon. Les deux plus jeunes, célèbres par leur mérite et par leur beauté, furent vantées devant Philippe-Auguste, qui envoya à Alphonse une brillante ambassade pour y demander la main d'une de ses filles. Les ambassadeurs voyant les deux princesses également belles, également bien douées, ne pouvaient se résoudre à faire un choix. Ils allaient s'en remettre au hasard, quand ils firent la remarque que la plus jeune nommée Blanche avait un nom plus doux à prononcer que celui de sa sœur, qui s'appelait Uracca, et ils se décidèrent en sa faveur.
Blanche de Castille
À la mort de son mari, en 1226, elle rencontra cependant l'hostilité violente des barons, vivement opposés au gouvernement d'une femme, étrangère de surcroît, qui, en outre, s'appuyait sur un autre étranger, le légat Romano Frangipani, dit le cardinal de Saint-Ange. La régente sut déjouer leur coalition en les divisant. Elle acheva, d'autre part, la mainmise royale sur le Languedoc par la conclusion du traité de Meaux-Paris, en 1229.
Parmi les souverains du Moyen-âge pas de de femmes ou presque ...
Veuve à 39 ans, Blanche de Castille devient régente et donne une éducation très stricte à son fils , le futur Saint Louis. ( Universalis.fr)
mercredi 29 octobre 2008
Héloïse et Abelard
Héloïse et Abélard
Autour d'Héloïse et d'Abélard Héloïse, l'amour et le savoir de Guy Lobrichon et Lettres des deux amants, traduites et présentées par Sylvain Piron, apportent un nouveau regard sur Héloïse et Abélard, figures emblématiques de la Renaissance du XIIe siècle. Médiéviste, Guy Lobrichon restaure l'image d'Héloïse, jusqu'à présent quelque peu éclipsée par Abélard et déformée par le prisme des représentations modernes et romantiques.
Sans Tristan, quel visage donner à Iseut ? Sans Abélard, qui se soucierait d'Héloïse ? Des femmes du haut Moyen Age, la mémoire des hommes n'encense guère les figures.
Elle préfère les hommes.
Au temps de l'amour qu'on dit courtois, les paires d'amoureux ne sont-elles pas toujours des fruits de l'imaginaire masculin, qui flatte, incorrigible, le mâle plus que la femme dans le couple et considère l'amante à peine mieux que la dame esseulée ? Pierre Abélard a sans nul doute fait une place à son Héloïse parmi les dames du XIIe siècle, mais il l'a couverte de son ombre.
L'enquête biographique doit briser le sceau apposé sur des sources particulièrement obscures, abroger les fabrications des découvreurs d'Héloïse aux XVIIe et XVIIIe siècles, révoquer les fantasmes du romantisme et du vaudeville, avant de restaurer, pas à pas, l'image d'une femme qui compta parmi les rares créatrices de son temps.
Il faut pour cela imposer le silence au mari, saisir dans les mots de la femme sur soi la revanche de l'anéantissement consenti.
Alors Héloïse se débarrasse de Pierre et prête sa voix aux femmes du XIIe siècle. Telle est la leçon exigeante de la biographie... Guy Lobrichon, historien médiéviste de l'Université d'Avignon, relit l'aventure d'une génération qui a transformé l'image du monde.
lundi 27 octobre 2008
Une femme bien intéressante Héloise
Héloïse jeune fille et élève d'Abélard professeur très estimé de l'Université de Paris tombe amoureuse de ce dernier et l'épouse en secret. Son oncle l'ayant appris ordonne de châtrer Abélard. Héloîse entre au couvent ...
Devenue abbesse d'Argenteuil elle continuera de correspondre avec lui jusqu'à sa mort... ses lettres sont un chef-d'oeuvre de correspondance amoureuse et sensuelle !!!
"Sous prétexte d'étudier, nous nous livrions entiers à l'amour (...). Notre ardeur connut toutes les phases de l'amour, et tous les raffinements insolites que l'amour imagine, nous en fîmes l'expérience" ...
Les deux amants, qui échangeront leurs lettres célèbres durant leur séparation, transformeront leur amour charnel en amour mystique. De sa retraite, Héloïse écrira notamment :
"Les plaisirs amoureux qu'ensemble nous avons goûtés ont pour moi tant de douceur que je ne parviens pas à les détester (...). Au cours même des solennités de la messe, où la prière devrait être plus pure encore, des images obscènes assaillent ma pauvre âme (...). Loin de gémir des fautes que j'ai commises, je pense en soupirant à celles que je ne peux plus commettre".
Claire et les Clarisses
Au moyen Age, en Europe le monde est composé de rois et des saints; Dans cette société chrétienne peu de place pour les femmes ... parmi elle Sainte-Claire (1193 1253)
Née dans une famille noble, Claire s'en échappa pour se placer sous la direction de François d'Assise.
en effet, enthousiasmée par la prédication de François d'assise et conquise par l'idéal de la pauvreté évangélique, elle décide de renoncer au monde en 1212. Le soir du dimanche des Rameaux, le 20 mars 1212, elle fait sa profession religieuse, coupe sa longue chevelure et revêt la bure. Elle s'initie à la vie religieuse chez les bénédictines. Elle est accompagnée de sa sœur cadette Agnès. D'autres femmes issues de la noblesse vont la suivre, notamment sa mère.
A la demande de François d'Assise, elle fonde l'Ordre des pauvres Dames sur le modèle des frères mineurs ou Franciscains. Un deuxième ordre franciscain est créé...
Elle y rédige la règle de l'Ordre : moniales cloîtrées, contemplatives, bannissant toute propriété individuelle ou collective.
En 1216 Claire obtient du pape Innocent III, « le privilège de la pauvreté ».
Après la mort de saint François d'Assise, Claire refuse de toutes ses forces, l'aide de la société civile et des papes qui veulent aménager la vie matérielle des Clarisses. Toute sa vie sera animée par le désir de la vie pauvre et de la simplicité franciscaine.
En 1252, le pape Innocent IV rend visite au Sœurs, et accepte la Règle de vie de l'Ordre. Le 9 août 1253, il apporte à Claire mourante la bulle d'approbation. Claire meurt deux jours plus tard.
extrait
Elle était belle, riche, noble, donc très courtisée. Elle entend, par l’intermédiaire de François, l’appel du Christ et de son Evangile. Au soir des Rameaux 1212, elle quitte tout pour une vie simple de pénitente et de travail au rythme de l’amour et de la paix de Dieu. Très vite elle est rejointe par des femmes de toutes conditions qui recherchent aussi l’humble prière dans la simplicité du cœur, la pauvreté au quotidien dans la joie et l’émerveillement.
Aujourd’hui les sœurs de Claire sont 18 000 dans le monde, réparties dans quelques 960 monastères, dont 50 en France. En été 2003, diverses manifestations ont marqué le 750e anniversaire de la Fondation des Clarisses.
mercredi 20 août 2008
Aliénor d'Aquitaine
Tout en étant exceptionnelle, la vie d'Aliénor témoigne du comportement très libre des femmes au Moyen Âge, du moins dans les classes supérieures.
Elles suivent leurs maris à la croisade, étudient, animent des cours comme celle où Aliénor réunit des poètes et des musiciens en vivant très librement ( ce qui lui sera reproché)...
Elle a su protéger les troubadours et les grands auteurs du Moyen-Age comme Chrétien de Troyes, et encourager la diffusion d' oeuvres comme Tristan et Iseut, Lancelot, Perceval et toutes les richesses de l'amour courtois.
A 80 ans, elle traverse les Pyrénées, se rend chez sa fille, et conduit sa petite-fille, Blanca, au futur Roi de France, le fils de Philippe-Auguste. Blanca en fait, Blanche de Castille
Les femmes perdront leur autonomie à la Renaissance, quand les juristes ressusciteront le droit romain et le statut d'infériorité des femmes qui s'y attache. Le Code civil de Napoléon, plus romain que nature, aggravera encore cette situation.....
jeudi 14 août 2008
Aliénor d'Aquitaine
La tradition qui prévaut dans la vision des Hellénistes de la société est donc celle de strates d’êtres humains supérieurs et inférieurs.
- Les femmes sont par nature inférieures aux hommes.
- Les barbares étaient inférieurs aux races civilisées par nature.
- Les esclaves étaient des esclaves parce qu’ils étaient de nature inférieure.
Ceci, nous pouvons en être certains, est la manière de penser de beaucoup de gens à travers le Moyen Orient ancien. La même pensée de base dominera pendant le Moyen Age chrétien.
Les femmes étant inférieures par nature, on ne pouvait envisager pour elles un rôle de reine qu'en cas de régence ou de femme de ...Alienor
Aliénor sort de l’ombre en 1137, à l’âge de 13 ou 15 ans, à l’occasion de son mariage avec l’héritier du roi de France, le futur Louis VII
Ce mariage est négocié dans la hâte par Suger, abbé de la basilique royale de Saint-Denis, la mort subite du père d’Aliénor exigeant de placer sans tarder l’héritière du duché sous la protection d’un puissant seigneur.
Peu de vies, il est vrai, seront aussi remplies que la sienne : elle est successivement reine de France et reine d'Angleterre ; deux de ses fils, Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre deviennent eux-mêmes rois d'Angleterre.
Elle a deux filles du roi de France et huit enfants de celui d'Angleterre, le dernier de ses enfants, le futur Jean sans Terre, étant né dans l'année de ses 45 ans.
Femme de caractère, Aliénor a pris part à toutes les péripéties politiques de son époque et, par son divorce d'avec le roi de France et son remariage avec le futur roi d'Angleterre, elle a inauguré huit siècles de guerres et de rivalités entre les deux nations !
lundi 11 août 2008
Théodora
Théodora
- Enfin, voilà la perle de Byzance ! "
Ainsi apparaît Théodora, au destin exceptionnel : elle est devenue impératrice d'Orient. Sa beauté et son intelligence lui valent d'être le fleuron des courtisanes de Byzance. Tout lui réussit, mais la jeune femme séductrice et fortunée perd tout à la suite d'un voyage. Les années passent. Théodora
revient à Byzance où Justinien, qui l'avait croisée et jamais oubliée, va en faire sa femme... et une impératrice. Guy Rachet retrace avec tout son talent la vie d'une femme hors du commun.
Théodora Impératrice de Byzance
Quatre dynasties d'empereurs Romains ( Claude Caligula, Trajan, Hadrien...) se sont succédées et aucune femme au poste suprême.
L'Empire romain d'Occident s'effronde mais la civilisation romaine se maintient en Orient avec l'empire Byzantin...
On y retrouve au début du VIe siècle une femme qui est proclamée Impératrice Théodora
Maîtresse de Justinien, elle l'épousa avant son avènement ...
Mariée en 523 à Justinien, elle revêt la pourpre en même temps que lui en 527 dans la basilique sainte Sophie, ce qui l'associe pleinement à l'Empire et fait d'elle une impératrice pleine et entière.
Ambitieuse et intelligente elle exerça une grande influence sur son époux. Elle inspira une partie de la législation surtout ce qui concernait les femmes : mariage, divorce, adultère...
Elle fait prendre à Justinien des mesures énergiques contre les propriétaires de maisons de tolérance et dépense de fortes sommes pour aider les prostituées, rachetant certaines d'entres elles et en fondant une maison pour « pécheresses » repenties.
vendredi 8 août 2008
Les Sabines
Selon la légende Rome , Rome fut fondée par Romulus et Remus. Après une dispute Romulus tua son frère et devint le premier roi de Rome... ce dernier avait peuplé sa ville de hors la loi , la "racaille" de l'époque !!!!!
Comme aucune femme ne voulait les épouser, ils invitèrent leurs voisins les Sabins et enlevèrent enlever leurs filles : les Sabines
Leurs pères et leurs frères revinrent à Rome pour se venger et les Sabines dans un geste (tout féminin) d'apaisement se jetèrent entre eux pour qu'ils ne s'entretuent pas .... et s'unissent dans un seul et même peuple
mercredi 6 août 2008
LYSISTRATA
Lasses d'une guerre interminable, Lysistrata et ses amies veulent obliger leurs maris à conclure la paix. Elles ne supportent plus d'être, à la maison, réduites au silence et tenues à l'écart de la vie politique, dans la Cité.
En 411 avant J.-C., dans Lysistrata, Aristophane, lui, a imaginé pour les femmes un mot d’ordre efficace : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
Alors qu’Athènes et Sparte sont en guerre, Lysistrata, belle Athénienne, aussi rusée qu’audacieuse, réussit à convaincre les femmes de toutes les cités grecques de déclencher et de poursuivre une grève totale du sexe, jusqu’à ce que les hommes reviennent à la raison et cessent le combat.
cette comédie est jouée pour la première fois en 411, durant la guerre du Péloponnèse (les Athéniens et les Spartiates s'affrontaient depuis vingt ans) et peut être considérée, au-delà du genre comique, comme une tentative d'enfin vivre en paix.
Le postulat d'Aristophane est simple : les hommes ne parviennent pas à se réconcilier, laissons la place (et l'Acropole) aux femmes !
Lysistrata (littéralement "celle qui dissout les armées") est une simple femme, peut-être un peu plus intelligente que la moyenne, mais dans tous les cas, elle n'est pas une déesse ; plus admirable encore, sa lutte pour la paix n'est pas motivée par une quelconque soif de pouvoir : elle agit pour le bien de la Grèce et de la cellule familiale, totalement déstabilisée depuis que les maris sont des soldats.
Il est vrai que c'est toujours le stratagème d'abstinence forcée qui est mis en relief lorsqu'on parle de cette comédie, mais le texte recèle d'autres perspectives, non moins importantes. Car le plan de Lysistrata est double et, à la grève du sexe, elle ajoute le contrôle économique : les femmes, non contentes de se refuser à leurs époux, s'emparent de l'Acropole et du trésor des athéniens, empêchant ainsi les hommes de pouvoir entretenir l'armée.
dimanche 3 août 2008
ELECTRE
Sir William Blake Richmond
British, 1842 - 1921Electra at the Tomb of Agamemnon
Date: 1877
Un autre personnage féminin de tragédie , hors du commun des mortels chez Sophocle :
Electre , la fille rebelle d'Agamemnon qui poussa son frère Oreste à tuer sa mère pour venger son père ...
Inconsolable éperdue, morte vivante emmurée dans son imposible deuil, Electre ne survit que pour venger son père assassiné par sa femme, la reine Clytemnestre et son amant, meurtriers impies et tyrans odieux. Réalisant avec son frère l'acte terrible, le matricide, elle clôt la malédiction des Atrides.
vendredi 1 août 2008
Antigone inflexible combattante pour la justice
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Sous le règne de Périclès ( V ème siècle avt JC) Athènes connait son apogée grâce à des architectes, écrivains et sculpteurs...
Parmi eux aucune femme restée célèbre
mais elles sont présentes et jouent un rôle prégnant dans les oeuvres d'auteur comme Sophocle ou aristophane par ex.
ANTIGONE est une de mes chouchous
Polynice est venu avec les armées d'Argos pour reprendre le trône de Thèbes à son frère Étéocle qui refusait l'alternance prévue.
Le nouveau roi, leur oncle Créon le déclare « traître à la patrie » et interdit toute sépulture sous peine de mort , condamnant ainsi l'âme de Polynice à l'errance.
Antigone s'oppose, seule, à cette décision. Elle s'en va jeter quelques poignées de terre sur le corps de Polynice. Prise en flagrant délit, elle affronte Créon : elle se réclame de la loi des dieux (qui la pousse à offrir une sépulture à son frère) qui est au-dessus de celle des hommes (représentée par l'ordonnance royale). Créon lui dénie, en tant que femme, le droit de faire la loi (Dans une Grèce où les choses de la cité ( la politique) sont l'affaire des seuls hommes,) et fait appliquer la sentence de mort. Il la fait emmurer dans une grotte.
Antigone représente à jamais la révolte et un geste d'amour contre l'autorité et l'abus de pouvoir au nom de la raison d'etat ou des dieux ...
jeudi 31 juillet 2008
Eve la croqueuse
En effet je l'avais oubliée... c'est sûrement révélateur lol je n'aime pas trop la représentation de cette première femme dans la Bible et ce qui en découle pour la femme en général dans les religions monothéistes... femme tentatrice et coupable de tous les maux ... On a ainsi rendu Eve responsable du Péché originel, de la chute du Paradis, voire et c’est le pire, on a prétendu par extrapolation que toutes les femmes devaient porter cette faute... tout cela pour avoir croqué dans une pomme ...
http://www.youtube.com/watch?v=_TZ3a-IQYOg (Florence Foresti Eve et la pomme d'Adam)
mercredi 30 juillet 2008
LILAH
Le troisième tome me semble aussi très intéressant ...
ça fera certainement partie de mes prochaines lectures
Lilah était la soeur d'Ezra.
Poussant à l'extérieur sa ferveur religieuse, il décide et organise la répudiation de toutes les épouses étrangères et de leurs enfants, dans le but de conserver au peuple juif sa pureté. Lilah, déchirée entre l'amour pour son frère et sa conscience pour l'injuste combat qu'il mène, va cependant choisir de lutter contre l'extrémisme religieux qui frappe les femmes.
En 397 avant Jésus-Christ, à Suse, l'opulente capitale de l'Empire perse où le peuple juif vit en exil, la jeune Lilah est promise au bonheur : elle doit épouser Antinoès, brillant guerrier perse et familier de la cour du roi. Mais Ezra, son frère bien-aimé, son complice de toujours, s'oppose à ce mariage avec un étranger. Si Lilah s'obstine, elle devra l'oublier. Elle ne peut s'y résoudre. Ezra, elle le pressent, est désigné par Dieu : il doit conduire les Juifs exilés à Jérusalem et, par-delà les lieux et les siècles, rendre vivantes les lois de Moïse. Des lois qui défendent la plus belle idée de la justice et donnent un sens aux destinées humaines.
Face à cela, combien pèse son amour pour Antinoès ? Abandonnant les promesses d'un avenir doré, Lilah pousse son frère sur la route de Jérusalem et rend possible l'incroyable espoir du retour en Terre promise. Hélas, Ezra, aveuglé par sa foi, ordonne la répudiation des épouses étrangères. Au risque de perdre la seule personne qui lui reste, Lilah s'oppose au fanatisme de son frère et organise la survie des femmes et des enfants condamnés à quitter la ville.
mardi 29 juillet 2008
TSIPPORA
Nonna connais- tu cette femme ??? moi non
Il y a plus de trois mille ans, une enfant noire est recueillie au bord de la mer Rouge. On l'appelle Tsippora, l'" Oiseau ". La couleur de sa peau a déjà décidé de son avenir : nul ne la voudra pour épouse.
Un jour, pourtant, près d'un puits, un homme la regarde comme aucun autre. Il s'appelle Moïse et fuit l'Égypte.
Amante passionnée, épouse généreuse, Tsippora la Noire, l'étrangère, la non Juive, porte la
destinée de Moïse à bout de bras. Oubliant ses craintes et ses doutes, il entend grâce à elle le message de Dieu et léguera à l'humanité ces Lois qui, aujourd'hui encore, protègent les faibles contre les forts. Mais son amour pour Moïse menace Tsippora : dans la cohorte des Hébreux de l'Exode, son destin de femme à la peau noire la rattrape...
SARAH
J'ai trouvé ce bouquin dans une collection de 3 tomes de Marek Halter ( militant infatigable de la paix et de l'entente entre les religions) ... je vais en parler à Chantal car notre rayon religion n'est pas très attirant je pense que ça peut être interessant et formateur et en même temps divertissant pour les élèves car il semble que c'est pas mal romancé
En tous cas j'ai envie de les lire
copié collé !!!!
Avec Sarah, la Bible au féminin, il apporte comme une suite et un complément de point de vue à cette passionnante histoire ancestrale. Car l’union d’Abraham et de Sarah n’est pas moins évidente que celle de Roméo et Juliette. Sarah, fille d’Ichbi Sum-Usur, un puissant d’Ur est promise par son père dès l’âge de 13 ans à Kiddin, un jeune mari de sa tribu.
"Mais quand il a posé son regard sur moi, j’ai su que jamais je ne pourrais vivre avec lui, dans le même lit et dans la même chambre. J’ai su que je préférerais mourir plutôt que de sentir ses mains sur moi et son sexe entre mes cuisses".
Ce sont les premiers mots que Sarah dit à Abraham, jeune homme de la tribu des mar.Tu. qu’elle rencontre lors de sa fuite. Ils vont se reconnaître, ils vont se parler, se découvrir, s’aimer, unir leurs corps au cours d’une nuit… Il sera trop tard pour revenir en arrière, ils devront quitter la Chaldée pour s’installer en Canaan.
Dans ce défi amoureux que raconte si magnifiquement et si simplement Marek Halter, au creux de ces jeunes corps d’amants qui, en s’aimant, sèment la graine d’une nouvelle religion, on entend le message profond du judéo-christianisme en train de s’inventer. Et c’est un râle d’extase amoureuse qu’on entend ! Sarah et Abraham rompent avec le monde païen, s’affranchissent du lourd poids des traditions et des superstitions; ensemble ils ouvrent la porte d’un nouveau monde où l’on s’aime de façon inconditionnelle, gratuite. --Denis Gombert ...
pourtant la religion juive n'est pas réputée pour être libératrice des femmes ...
lundi 28 juillet 2008
Judith
Artemisia Gentileschi
Le récit biblique souligne à la fois la vertu et la ruse de Judith. Il en fait une veuve, donc une femme libre de ses mouvements et maîtrisant pleinement ses pouvoirs de séduction.
. D’autres versions picturales du thème feront de Judith une séductrice maléfique, la rapprochant en cela de Salomé, qui obtient la tête de Jean-Baptiste. La Judith d’Artemisia ne correspond pas à ce type. Elle est jeune, digne, concentrée et se fait assister par sa servante, qui elle aussi est jeune, ce qui est un changement par rapport à la tradition picturale. L’autre apport majeur d’Artemisia est la collaboration active qui unit la servante et la maîtresse, sans parler du côté spectaculaire de l’égorgement, qu’elle rend réaliste en s’inspirant du travail du Caravage.
Les tableaux de Naples et de Florence nous paraissent horrifiants aujourd’hui, peut-être à cause du contraste entre l’élégance de Judith et son geste violent. Les jets de sang et la plaie sont mis en évidence par la composition, et pourtant, si on s’y attarde, la pose est impossible. Le but des tableaux de l’époque était de faire se rencontrer les contrastes ; un ami d’Artemisia, le peintre Cristofano Allori, peindra aussi toute une série de Judith extrêmement élégantes dans leur tâche mortifère.
JUDITH
Encore une héroïne d'un récit bibliquequi a inspiré de nombreuses oeuvres artistiques... voici celle que je préfère KLIMT
Comme l'eau vient à manquer, les habitants sont sur le point de se rendre, mais une jeune veuve, Judith d'une extraordinaire beauté prend la décision de sauver la ville. Avec sa servante et des cruches de vin elle pénètre dans le camp d'Holopherne, et le général est tout de suite ensorcelé par la beauté et l'intelligence de cette femme
Il organise en son honneur un grand banquet à la fin duquel ses domestiques se retirent discrètement pour ne pas troubler la nuit d'amour qui, pensent-ils, attend leur maître. Mais elle continue à l'enivrer et, quand il se voit hors d'état de se défendre, elle le décapite avec l'aide de sa servante ...
De nombreux artistes illustrèrent des épisodes de l'histoire de Judith, particulièrement celui où la jeune femme coupe la tête d'Holopherne. Associée au triomphe de la vertu sur le vice elle devint à la Renaissance le symbole de l'héroïsme féminin...
dimanche 27 juillet 2008
ESTHER
Une reine des Perses
Le livre d’Esther, un des rares livres de la Bible portant le nom d’une femme
L'héroïne du livre d'Esther appartient à ces Juifs de la diaspora (la "dispersion") établis à Suse. Remarquée par l'empereur des Perses, elle devient la première épouse après la répudiation de la reine Vashti.
Devenue reine des Perses, Esther va pouvoir oeuvrer afin de garder son peuple dont le statut demeure précaire. Un ministre nommé Aman désire en effet éliminer la communauté juive qui, de son point de vue, ne le respecte pas suffisamment. Le roi lui donne l'autorisation de préparer le massacre des Juifs, mais la reine Esther, forte de son pouvoir de séduction auprès du roi, va réussir à retarder l'échéance. Lors d'un grand banquet qu'elle a elle-même organisé, elle fait tomber Aman dans un piège et le roi est alors convaincu de sa félonie. Une fois Aman exécuté, l'oncle d'Esther, Mardochée, hérite des biens du traître. Esther consolide la communauté juive en obtenant du roi qu'elle ait le droit de se défendre si on l'attaque. Ces derniers vont ainsi pouvoir assassiner toute le clan d'Aman sans encourir la fureur royale. Ce triomphe sera ensuite commémoré dans la fête des Pourim.
Esther se présente comme une réponse à l'intégration des Juifs au milieu des nations païennes qui les hébergent. Bien que juive, elle devient reine des Perses et elle vit suivant la coutume des Perses, notamment en organisant des festins sans apparemment se soucier des interdits alimentaires ou de la souillure contractée au contact des païens. En ce sens, elle apparaît comme une "anti-Judith". Le message du livre d'Esther est à destination aussi bien des Juifs que des païens. Chacun tirera bénéfice à vivre ensemble. Grâce à Esther, la communauté juive est sauvée, mais le roi perse lui est également redevable d'avoir révélé la traîtrise de son mauvais ministre.
une reine guerrière
Cette légende est une des plus intéressantes à observer dans les méandres de sa formation et de sa diffusion, si l'on veut étudier les représentations que les peuples ont les uns des autres...
- 1. La réalité
- En 811 av. JC, le roi d'Assyrie Shamsi-Adad V meurt, laissant un fils trop jeune pour régner. C'est donc la mère du jeune homme (Adad-Nirari III), la reine Sammouramat, qui assurera la régence de 810 à 806. Cette coutume n'avait rien d'exceptionnel dans cette civilisation ; quand à son "règne", on voit qu'il ne dura que quatre ans, il fut bien mené, mais sans rien d'extraordinaire, puisque les archivistes assyriens se contentent de mentionner son nom dans la liste des souverains.
- 2. La vision des Mèdes...
- Or, il se trouve que durant ces quatre années, les armées assyriennes se sont trouvées confrontées à plusieurs reprises avec leurs ennemis de l'est, les Mèdes. Ces derniers furent à chaque fois vaincus, et ne manquèrent pas d'être frappés par la présence d'une femme à la tête de l'armée de leurs vainqueurs.
- La légende d'une reine assyrienne surhumaine, mais aussi pleine d'excès commença à se développer...
- 3. ... et celle des Perses
- En 550 av. JC, le peuple des Perses (également à l'est de la Mésopotamie, mais plus au sud que les Mèdes, proches du Golfe Persique) conquiert l'empire des Mèdes : il s'agit plus d'une assimilation que d'une conquête dans la mesure où ces deux peuples avaient toujours été très proches de culture. Les Perses reprennent donc à leur compte toute la culture de leur anciens ennemis, y compris la légende de Sémiramis.
- 4. Le récit de Ctésias
- Entre 415 et 398, le médecin grec Ctésias, dont nous avons parlé plus haut, séjourne à la cour de Perse. Erudit curieux de tout ce qu'il ne connaît pas, il entreprend d'écrire une histoire des peuples de l'Orient (Assyriens et Babyloniens, Mèdes et Perses, Indiens...). Tout ce qu'il dit sur les Perses est parfaitement conforme à ce qu'ont révélé les tablettes des annalistes perses, ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'il avait accès à toutes les archives de la cour. En revanche, pour la Mésopotamie, il ne disposait d'aucun document officiel : il prit donc pour argent comptant tous les racontars qu'il put recueillir sur la désormais légendaire Sémiramis.
- Le texte de Ctésias est la première mention écrite de la légende de Sémiramis.
- Il la présente comme une femme guerrière et bâtisseuse, pleine d'orgueil.
- 5. Le symbole des splendeurs et misères de l'Orient
- Après Ctésias, les allusions à Sémiramis dans la littérature grecque, puis romaine, se répandent comme une traînée de poudre. Mais elle n'est presque toujours qu'un "exemple-type", soit du souverain bâtisseur, soit de la débauche.
- Le talent des peuples de Mésopotamie pour le bâtiment a toujours étonné leurs voisins, un étonnement fait de fascination, mais aussi de réprobation : on se souvient de la vision profondément négative des Juifs sur la "Tour de Babel" (ziggourat de Babylone). On retrouve chez les Grecs ce mélange d'émerveillement et de réprobation (au nom de la mesure, valeur essentielle de la mentalité grecque). Sémiramis incarne l'esprit bâtisseur des Babyloniens. De nombreux auteurs lui attribuent en effet, outre de multiples constructions (quais le long de l'Euphrate, ...), deux des "Merveilles du Monde", les remparts de Babylone et les Jardins Suspendus.
On projette toujours ses fantasmes sur un peuple voisin, le "barbare", dont la débauche est à la fois fascinante et condamnable. Dans le cas des Gecs, suivis par les Romains, la Mésopotamie a souvent incarné cette débauche, et quand il fallait un nom de personnage, c'est Sémiramis qui a tout pris ! A partir du Ier s. av. JC, de nombreux auteurs grecs présentent Sémiramis comme une courtisane qui aurait séduit le roi puis pris le pouvoir par la ruse, comme une meurtrière tantôt de son mari, tantôt de son fils, comme une mère incestueuse, voire comme l'amante de son cheval !
- 6. La grande prostituée de Babylone
- On voit d'ici le symbole parfait qui s'offre aux auteurs chrétiens dès lors que les traditions biblique et gréco-romaine vont se rejoindre dans l'Occident chrétien. L'image de Babylone comme symbole de la débauche est accentuée et, tandis que "Jérusalem" devient un symbole pour la cité de la vertu, "Babylone" symbolise la cité du vice. Quant à celle que les auteurs grecs avaient présentée comme la fondatrice de Babylone, elle représente tout ce que la féminité peut avoir de négatif pour les auteurs chrétiens, et incarne "la grande prostituée de Babylone" dont parle la Bible.
- 7. Postérité de Sémiramis : moralistes et tragédiens
- Dans l'Occident du Moyen Age, de la Renaissance et du Classicisme, la figure de Sémiramis apparaît souvent dans les Ïuvres des moralistes, qui reprennent soit la vision des auteurs chrétiens, soit des passages copiés directement d'auteurs grecs ou romains, par exemple pour illustrer un propos sur les femmes illustres.
- En 1653, avec La Fille de l'air, l'Espagnol Calderon lance toute une lignée de tragédies (Crébillon père et Voltaire au XVIIIe s., etc.) dans lesquelles l'histoire de Sémiramis se transforme en une intrigue complexe tournant autour de la prise du pouvoir par Sémiramis et de ses rapports avec son fils (reconnaissance, coups de théâtre, ...).
- Les librettistes d'opéra succéderont aux tragédiens, dans le même registre : le nombre d'opéras ayant pour sujet Sémiramis du début du XVIIIe au début du XXe s. est impressionnant ; mais le contenu n'a plus rien à voir avec la légende "originale" racontée par Ctésias et encore moins avec le réalisme de la civilisation mésopotamienne.
- Les chapitres 1 à 4 de cette page sont largement inspirés d'un article de Georges ROUX, "Sémiramis, la reine mystérieuse d'Orient", paru dans l'ouvrage collectif Initiation à l'Orient ancien (sous la direction de Jean BOTTERO, Le Seuil, 1992), reprenant des articles parus antérieurement dans la revue "L'Histoire".
samedi 26 juillet 2008
Sémiramis
Sémiramis une reine de légende
Dans l'Antiquité de grandes civilisations se sont développées au Proche-Orient toutes gouvernées uniquement par des princes et des rois...
pourtant pour les Grecs c'est une femme, une reine qui aurait fondé Babylone et conquis la majeure partie de l'Orient
Son nom Sémiramis est associé à l'une des Sept Merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone
ISIS la magicienne
mardi 15 juillet 2008
Déesses Egyptiennes
Les Egyptiens vénéraient des centaines de Dieux
Dans ce panthéon quelques Déesses...
HATHOR : déesse de l' Amour
Selon les régions elle était représentée sous diverses formes : comme une jeune femme souriante, une lionne, une vache ou une femme à cornes de vache... car c'est elle la mère nourricière des dieux à leur naissance. Elle est considérée comme la déesse de la Joie, de l'Amour et de la danse. On raconte comment la déesse dansa avec RA pour l'encourager quand il était dépressif. elle est représentée avec ses cornes de vache entourant le disque solaire
Cléopâtre
Pour Nonna
Bonnes vacances et gros bisous
lundi 14 juillet 2008
Cléopâtre la STAR
Contrairement à la légende il semble que sa beauté était médiocre mais qu'elle était dotée d'une voix mélodieuse et d'une très grande intelligence, elle parlait plusieurs langues comme le grec, le latin, l'arménien et l"égyptien.
Devenue la maîtresse de César, elle l'accompagne à Rome.
Après la mort de ce dernier et la naissance de son fils Césarion, elle séduit un autre général romain , Marc Antoine
En guerre contre Octave, Le 15 août de l'an 30 avant JC, Cléopâtre ne supportant ni sa défaite ni la mort d'Antoine, se suicide en se faisant mordre par un serpent aspic venimeux, préférant la mort à l'humiliation ...
. Le poète Horace lui consacre une ode dans laquelle il chante le geste de la reine comme un acte de paisible courage: «Elle voulut une mort plus belle: elle n’eut pas, comme les femmes, peur d’une épée; elle ne chercha pas à profiter de la vitesse de sa flotte pour gagner des rivages inconnus. Elle eut le courage de regarder en face son pouvoir écroulé, et, le visage calme, bravement, elle prit les serpents redoutables et absorba, de tout son corps, leur noir venin, avec une intrépidité grandie par la mort qu’elle avait choisie. Sans doute ne voulait-elle pas, déchue de son pouvoir, mais non point diminuée comme femme, se laisser traîner sur de cruelles liburnes à un superbe triomphe» (Ode, i, xxxvii, 21-32).
pour cantate
dimanche 13 juillet 2008
Néfertiti
Femmes Antiquité
Si Akhenaton est surnommé le "pharaon révolutionnaire" son épouse Néfertiti (XIVe siècle av.J.-C) est connue pour sa grande beauté. Mère de six filles, elle règne aux côtés de son mari puis se sépare de lui ( sans doute à cause des troubles mentaux et psychiques dont il souffrait)
Akhenaton et Nefertiti, Musée du Louvre
samedi 12 juillet 2008
Femmes Antiquité
L'Egypte a développé au bord du Nil une civilisation brillante dont quelques figures féminines émergent ...
HATSHEPSOUT une femme pharaon (on ne dit pas pharaonne!!!)
Il semble que les choses n'aient pas été simples pour elle ... Fille du pharaon Thoutmosis 1er elle a usurpé le pouvoir à la mort de son époux Toutmosis II et a dirigé comme un pharaon le pays ( vers 1520 v 1484 av J.-C) ... Elle souhaitait fonder une dynastie de femmes souhaitant que sa fille Néférourê lui succède...
A sa mort son beau-fils Thoutmosis III fera disparaître son nom et son image de nombreux monuments officiels...
Si Thoutmosis III s'efforça plus tard de faire disparaître le souvenir de celle qui, à la fois femme et usurpatrice, l'avait si longtemps tenu à l'écart. Ainsi, il fera effacer des monuments les traces d'Hatshepsout revêtue du costume de pharaon. Les représentations de celle-ci en tant que simple épouse de Thoutmosis II seront en revanche préservées.
Pourquoi ce blog
lundi 30 juin 2008
Les thèmes féministes dans la Revue Socialiste 1886-1910
Aussi, lorsque Benoît Malon décide de la faire reparaître en 1885, il désire créer un organe d'études, de recherches théoriques et de propagande plus qu'une publication militante exposant la doctrine de tel ou tel courant du mouvement socialiste à la fin du XIXème siècle.
En fait il la conçoit et la désire comme "le foyer commun où convergeront toutes les idées de transformation sociale, un chantier de travail ouvert à tous les chercheurs actuels qu'ils soient modérés ou violents, autonomistes ou autoritaires, pacifistes ou révolutionnaires, mutuellistes ou communistes, positivistes ou collectivistes.
In 1880, the "Socialist review" from guesdist allegiance was published. It disappeared after the publication of just some copies.
So, when Benoit Malon makes the decision to publish it again in 1885, he wants to create a review of studies, of theoritical researches and political propaganda more than a narrow and militant publication dealing with the doctrine of such or such socialist movement at the end of the XIXè century.
Actually, he conceives and "dreams" this new review as " the common center where every theoricians of social changes could mingle, gather and discuss about social changes no matter their opinion trends : moderate or violent, autonomist or authoritarian, pacifist or revolutionary, mutuellist or communist, positivist or collectivist".