jeudi 31 juillet 2008

Eve la croqueuse


En effet je l'avais oubliée... c'est sûrement révélateur lol je n'aime pas trop la représentation de cette première femme dans la Bible et ce qui en découle pour la femme en général dans les religions monothéistes... femme tentatrice et coupable de tous les maux ... On a ainsi rendu Eve responsable du Péché originel, de la chute du Paradis, voire et c’est le pire, on a prétendu par extrapolation que toutes les femmes devaient porter cette faute... tout cela pour avoir croqué dans une pomme ...

http://www.youtube.com/watch?v=_TZ3a-IQYOg (Florence Foresti Eve et la pomme d'Adam)

mercredi 30 juillet 2008

LILAH


Le troisième tome me semble aussi très intéressant ...
ça fera certainement partie de mes prochaines lectures



Lilah était la soeur d'Ezra.
Poussant à l'extérieur sa ferveur religieuse, il décide et organise la répudiation de toutes les épouses étrangères et de leurs enfants, dans le but de conserver au peuple juif sa pureté. Lilah, déchirée entre l'amour pour son frère et sa conscience pour l'injuste combat qu'il mène, va cependant choisir de lutter contre l'extrémisme religieux qui frappe les femmes.

En 397 avant Jésus-Christ, à Suse, l'opulente capitale de l'Empire perse où le peuple juif vit en exil, la jeune Lilah est promise au bonheur : elle doit épouser Antinoès, brillant guerrier perse et familier de la cour du roi. Mais Ezra, son frère bien-aimé, son complice de toujours, s'oppose à ce mariage avec un étranger. Si Lilah s'obstine, elle devra l'oublier. Elle ne peut s'y résoudre. Ezra, elle le pressent, est désigné par Dieu : il doit conduire les Juifs exilés à Jérusalem et, par-delà les lieux et les siècles, rendre vivantes les lois de Moïse. Des lois qui défendent la plus belle idée de la justice et donnent un sens aux destinées humaines.
Face à cela, combien pèse son amour pour Antinoès ? Abandonnant les promesses d'un avenir doré, Lilah pousse son frère sur la route de Jérusalem et rend possible l'incroyable espoir du retour en Terre promise. Hélas, Ezra, aveuglé par sa foi, ordonne la répudiation des épouses étrangères. Au risque de perdre la seule personne qui lui reste, Lilah s'oppose au fanatisme de son frère et organise la survie des femmes et des enfants condamnés à quitter la ville.

mardi 29 juillet 2008

TSIPPORA


Nonna connais- tu cette femme ??? moi non

Il y a plus de trois mille ans, une enfant noire est recueillie au bord de la mer Rouge. On l'appelle Tsippora, l'" Oiseau ". La couleur de sa peau a déjà décidé de son avenir : nul ne la voudra pour épouse.
Un jour, pourtant, près d'un puits, un homme la regarde comme aucun autre. Il s'appelle Moïse et fuit l'Égypte.
Amante passionnée, épouse généreuse, Tsippora la Noire, l'étrangère, la non Juive, porte la
destinée de Moïse à bout de bras. Oubliant ses craintes et ses doutes, il entend grâce à elle le message de Dieu et léguera à l'humanité ces Lois qui, aujourd'hui encore, protègent les faibles contre les forts. Mais son amour pour Moïse menace Tsippora : dans la cohorte des Hébreux de l'Exode, son destin de femme à la peau noire la rattrape...

SARAH


J'ai trouvé ce bouquin dans une collection de 3 tomes de Marek Halter ( militant infatigable de la paix et de l'entente entre les religions) ... je vais en parler à Chantal car notre rayon religion n'est pas très attirant je pense que ça peut être interessant et formateur et en même temps divertissant pour les élèves car il semble que c'est pas mal romancé
En tous cas j'ai envie de les lire

copié collé !!!!

Avec Sarah, la Bible au féminin, il apporte comme une suite et un complément de point de vue à cette passionnante histoire ancestrale. Car l’union d’Abraham et de Sarah n’est pas moins évidente que celle de Roméo et Juliette. Sarah, fille d’Ichbi Sum-Usur, un puissant d’Ur est promise par son père dès l’âge de 13 ans à Kiddin, un jeune mari de sa tribu.

"Mais quand il a posé son regard sur moi, j’ai su que jamais je ne pourrais vivre avec lui, dans le même lit et dans la même chambre. J’ai su que je préférerais mourir plutôt que de sentir ses mains sur moi et son sexe entre mes cuisses".

Ce sont les premiers mots que Sarah dit à Abraham, jeune homme de la tribu des mar.Tu. qu’elle rencontre lors de sa fuite. Ils vont se reconnaître, ils vont se parler, se découvrir, s’aimer, unir leurs corps au cours d’une nuit… Il sera trop tard pour revenir en arrière, ils devront quitter la Chaldée pour s’installer en Canaan.
Dans ce défi amoureux que raconte si magnifiquement et si simplement Marek Halter, au creux de ces jeunes corps d’amants qui, en s’aimant, sèment la graine d’une nouvelle religion, on entend le message profond du judéo-christianisme en train de s’inventer. Et c’est un râle d’extase amoureuse qu’on entend ! Sarah et Abraham rompent avec le monde païen, s’affranchissent du lourd poids des traditions et des superstitions; ensemble ils ouvrent la porte d’un nouveau monde où l’on s’aime de façon inconditionnelle, gratuite. --Denis Gombert ...
pourtant la religion juive n'est pas réputée pour être libératrice des femmes ...

lundi 28 juillet 2008

Judith



Artemisia Gentileschi



Le récit biblique souligne à la fois la vertu et la ruse de Judith. Il en fait une veuve, donc une femme libre de ses mouvements et maîtrisant pleinement ses pouvoirs de séduction.

. D’autres versions picturales du thème feront de Judith une séductrice maléfique, la rapprochant en cela de Salomé, qui obtient la tête de Jean-Baptiste. La Judith d’Artemisia ne correspond pas à ce type. Elle est jeune, digne, concentrée et se fait assister par sa servante, qui elle aussi est jeune, ce qui est un changement par rapport à la tradition picturale. L’autre apport majeur d’Artemisia est la collaboration active qui unit la servante et la maîtresse, sans parler du côté spectaculaire de l’égorgement, qu’elle rend réaliste en s’inspirant du travail du Caravage.

Les tableaux de Naples et de Florence nous paraissent horrifiants aujourd’hui, peut-être à cause du contraste entre l’élégance de Judith et son geste violent. Les jets de sang et la plaie sont mis en évidence par la composition, et pourtant, si on s’y attarde, la pose est impossible. Le but des tableaux de l’époque était de faire se rencontrer les contrastes ; un ami d’Artemisia, le peintre Cristofano Allori, peindra aussi toute une série de Judith extrêmement élégantes dans leur tâche mortifère.

Pascale Beaudet, historienne et critique d’art

JUDITH


Encore une héroïne d'un récit bibliquequi a inspiré de nombreuses oeuvres artistiques... voici celle que je préfère KLIMT

Après avoir pillé, tué et ravagé dans tout le Proche-Orient, Holopherne assiège Béthulie ville de Judée
Comme l'eau vient à manquer, les habitants sont sur le point de se rendre, mais une jeune veuve, Judith d'une extraordinaire beauté prend la décision de sauver la ville. Avec sa servante et des cruches de vin elle pénètre dans le camp d'Holopherne, et le général est tout de suite ensorcelé par la beauté et l'intelligence de cette femme
Il organise en son honneur un grand banquet à la fin duquel ses domestiques se retirent discrètement pour ne pas troubler la nuit d'amour qui, pensent-ils, attend leur maître. Mais elle continue à l'enivrer et, quand il se voit hors d'état de se défendre, elle le décapite avec l'aide de sa servante ...
De nombreux artistes illustrèrent des épisodes de l'histoire de Judith, particulièrement celui où la jeune femme coupe la tête d'Holopherne. Associée au triomphe de la vertu sur le vice elle devint à la Renaissance le symbole de l'héroïsme féminin...

dimanche 27 juillet 2008

ESTHER


Une reine des Perses


Le livre d’Esther, un des rares livres de la Bible portant le nom d’une femme
L'héroïne du livre d'Esther appartient à ces Juifs de la diaspora (la "dispersion") établis à Suse. Remarquée par l'empereur des Perses, elle devient la première épouse après la répudiation de la reine Vashti.
Devenue reine des Perses, Esther va pouvoir oeuvrer afin de garder son peuple dont le statut demeure précaire. Un ministre nommé Aman désire en effet éliminer la communauté juive qui, de son point de vue, ne le respecte pas suffisamment. Le roi lui donne l'autorisation de préparer le massacre des Juifs, mais la reine Esther, forte de son pouvoir de séduction auprès du roi, va réussir à retarder l'échéance. Lors d'un grand banquet qu'elle a elle-même organisé, elle fait tomber Aman dans un piège et le roi est alors convaincu de sa félonie. Une fois Aman exécuté, l'oncle d'Esther, Mardochée, hérite des biens du traître. Esther consolide la communauté juive en obtenant du roi qu'elle ait le droit de se défendre si on l'attaque. Ces derniers vont ainsi pouvoir assassiner toute le clan d'Aman sans encourir la fureur royale. Ce triomphe sera ensuite commémoré dans la fête des Pourim.

Esther se présente comme une réponse à l'intégration des Juifs au milieu des nations païennes qui les hébergent. Bien que juive, elle devient reine des Perses et elle vit suivant la coutume des Perses, notamment en organisant des festins sans apparemment se soucier des interdits alimentaires ou de la souillure contractée au contact des païens. En ce sens, elle apparaît comme une "anti-Judith". Le message du livre d'Esther est à destination aussi bien des Juifs que des païens. Chacun tirera bénéfice à vivre ensemble. Grâce à Esther, la communauté juive est sauvée, mais le roi perse lui est également redevable d'avoir révélé la traîtrise de son mauvais ministre.


Héroînes de la Bible


Parmi les héroïnes plus ou moins réelles de la Bible : Esther






une reine guerrière

La légende de Sémiramis

Cette légende est une des plus intéressantes à observer dans les méandres de sa formation et de sa diffusion, si l'on veut étudier les représentations que les peuples ont les uns des autres...

1. La réalité
En 811 av. JC, le roi d'Assyrie Shamsi-Adad V meurt, laissant un fils trop jeune pour régner. C'est donc la mère du jeune homme (Adad-Nirari III), la reine Sammouramat, qui assurera la régence de 810 à 806. Cette coutume n'avait rien d'exceptionnel dans cette civilisation ; quand à son "règne", on voit qu'il ne dura que quatre ans, il fut bien mené, mais sans rien d'extraordinaire, puisque les archivistes assyriens se contentent de mentionner son nom dans la liste des souverains.
2. La vision des Mèdes...
Or, il se trouve que durant ces quatre années, les armées assyriennes se sont trouvées confrontées à plusieurs reprises avec leurs ennemis de l'est, les Mèdes. Ces derniers furent à chaque fois vaincus, et ne manquèrent pas d'être frappés par la présence d'une femme à la tête de l'armée de leurs vainqueurs.
La légende d'une reine assyrienne surhumaine, mais aussi pleine d'excès commença à se développer...
3. ... et celle des Perses
En 550 av. JC, le peuple des Perses (également à l'est de la Mésopotamie, mais plus au sud que les Mèdes, proches du Golfe Persique) conquiert l'empire des Mèdes : il s'agit plus d'une assimilation que d'une conquête dans la mesure où ces deux peuples avaient toujours été très proches de culture. Les Perses reprennent donc à leur compte toute la culture de leur anciens ennemis, y compris la légende de Sémiramis.
4. Le récit de Ctésias
Entre 415 et 398, le médecin grec Ctésias, dont nous avons parlé plus haut, séjourne à la cour de Perse. Erudit curieux de tout ce qu'il ne connaît pas, il entreprend d'écrire une histoire des peuples de l'Orient (Assyriens et Babyloniens, Mèdes et Perses, Indiens...). Tout ce qu'il dit sur les Perses est parfaitement conforme à ce qu'ont révélé les tablettes des annalistes perses, ce qui n'a rien d'étonnant, puisqu'il avait accès à toutes les archives de la cour. En revanche, pour la Mésopotamie, il ne disposait d'aucun document officiel : il prit donc pour argent comptant tous les racontars qu'il put recueillir sur la désormais légendaire Sémiramis.
Le texte de Ctésias est la première mention écrite de la légende de Sémiramis.
Il la présente comme une femme guerrière et bâtisseuse, pleine d'orgueil.
5. Le symbole des splendeurs et misères de l'Orient
Après Ctésias, les allusions à Sémiramis dans la littérature grecque, puis romaine, se répandent comme une traînée de poudre. Mais elle n'est presque toujours qu'un "exemple-type", soit du souverain bâtisseur, soit de la débauche.
Le talent des peuples de Mésopotamie pour le bâtiment a toujours étonné leurs voisins, un étonnement fait de fascination, mais aussi de réprobation : on se souvient de la vision profondément négative des Juifs sur la "Tour de Babel" (ziggourat de Babylone). On retrouve chez les Grecs ce mélange d'émerveillement et de réprobation (au nom de la mesure, valeur essentielle de la mentalité grecque). Sémiramis incarne l'esprit bâtisseur des Babyloniens. De nombreux auteurs lui attribuent en effet, outre de multiples constructions (quais le long de l'Euphrate, ...), deux des "Merveilles du Monde", les remparts de Babylone et les Jardins Suspendus.

On projette toujours ses fantasmes sur un peuple voisin, le "barbare", dont la débauche est à la fois fascinante et condamnable. Dans le cas des Gecs, suivis par les Romains, la Mésopotamie a souvent incarné cette débauche, et quand il fallait un nom de personnage, c'est Sémiramis qui a tout pris ! A partir du Ier s. av. JC, de nombreux auteurs grecs présentent Sémiramis comme une courtisane qui aurait séduit le roi puis pris le pouvoir par la ruse, comme une meurtrière tantôt de son mari, tantôt de son fils, comme une mère incestueuse, voire comme l'amante de son cheval !

6. La grande prostituée de Babylone
On voit d'ici le symbole parfait qui s'offre aux auteurs chrétiens dès lors que les traditions biblique et gréco-romaine vont se rejoindre dans l'Occident chrétien. L'image de Babylone comme symbole de la débauche est accentuée et, tandis que "Jérusalem" devient un symbole pour la cité de la vertu, "Babylone" symbolise la cité du vice. Quant à celle que les auteurs grecs avaient présentée comme la fondatrice de Babylone, elle représente tout ce que la féminité peut avoir de négatif pour les auteurs chrétiens, et incarne "la grande prostituée de Babylone" dont parle la Bible.
7. Postérité de Sémiramis : moralistes et tragédiens
Dans l'Occident du Moyen Age, de la Renaissance et du Classicisme, la figure de Sémiramis apparaît souvent dans les Ïuvres des moralistes, qui reprennent soit la vision des auteurs chrétiens, soit des passages copiés directement d'auteurs grecs ou romains, par exemple pour illustrer un propos sur les femmes illustres.
En 1653, avec La Fille de l'air, l'Espagnol Calderon lance toute une lignée de tragédies (Crébillon père et Voltaire au XVIIIe s., etc.) dans lesquelles l'histoire de Sémiramis se transforme en une intrigue complexe tournant autour de la prise du pouvoir par Sémiramis et de ses rapports avec son fils (reconnaissance, coups de théâtre, ...).
Les librettistes d'opéra succéderont aux tragédiens, dans le même registre : le nombre d'opéras ayant pour sujet Sémiramis du début du XVIIIe au début du XXe s. est impressionnant ; mais le contenu n'a plus rien à voir avec la légende "originale" racontée par Ctésias et encore moins avec le réalisme de la civilisation mésopotamienne.
Les chapitres 1 à 4 de cette page sont largement inspirés d'un article de Georges ROUX, "Sémiramis, la reine mystérieuse d'Orient", paru dans l'ouvrage collectif Initiation à l'Orient ancien (sous la direction de Jean BOTTERO, Le Seuil, 1992), reprenant des articles parus antérieurement dans la revue "L'Histoire".

samedi 26 juillet 2008

Sémiramis

Jacques Stella (1596-1657)
Sémiramis appelée au combat, 1637

Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Lyon

Sémiramis une reine de légende


Dans l'Antiquité de grandes civilisations se sont développées au Proche-Orient toutes gouvernées uniquement par des princes et des rois...
pourtant pour les Grecs c'est une femme, une reine qui aurait fondé Babylone et conquis la majeure partie de l'Orient
Son nom Sémiramis est associé à l'une des Sept Merveilles du monde, les jardins suspendus de Babylone


ISIS la magicienne


Musée du Louvre, Paris

Isis la déesse magicienne rendit la vie à son époux Osiris (dont le corps avait été dispersé dans toute l'Egypte), elle entoura son corps de bandelettes et en fit ainsi la première momie. C'est la déesse de la vie, la gardienne de la famille et la mère idéale...

mardi 15 juillet 2008

Hathor symbole de maternité


et de fertilité
GNU Free Documentation license

Déesses Egyptiennes


Les Egyptiens vénéraient des centaines de Dieux
Dans ce panthéon quelques Déesses...
HATHOR : déesse de l' Amour

Selon les régions elle était représentée sous diverses formes : comme une jeune femme souriante, une lionne, une vache ou une femme à cornes de vache... car c'est elle la mère nourricière des dieux à leur naissance. Elle est considérée comme la déesse de la Joie, de l'Amour et de la danse. On raconte comment la déesse dansa avec RA pour l'encourager quand il était dépressif. elle est représentée avec ses cornes de vache entourant le disque solaire

essai pour nonna

je t'envoie ce message essaye d'y répondre

Cléopâtre


De la beauté fantasmée de Liz Taylor au savon kleopatra recette immémoriale de beauté au lait d'ânesse...

Pour Nonna

Tu cliques sur commentaires et je crois que tu peux répondre ... on se retrouve dans une dizaine de jours
Bonnes vacances et gros bisous

lundi 14 juillet 2008

Cléopâtre la STAR

Reine d'Egypte, Cléopâtre est un personnage fascinant... Reine à 17 ans elle épouse successivement ses deux frères selon la coutume égyptienne.
Contrairement à la légende il semble que sa beauté était médiocre mais qu'elle était dotée d'une voix mélodieuse et d'une très grande intelligence, elle parlait plusieurs langues comme le grec, le latin, l'arménien et l"égyptien.
Devenue la maîtresse de César, elle l'accompagne à Rome.
Après la mort de ce dernier et la naissance de son fils Césarion, elle séduit un autre général romain , Marc Antoine
En guerre contre Octave, Le 15 août de l'an 30 avant JC, Cléopâtre ne supportant ni sa défaite ni la mort d'Antoine, se suicide en se faisant mordre par un serpent aspic venimeux, préférant la mort à l'humiliation ...

. Le poète Horace lui consacre une ode dans laquelle il chante le geste de la reine comme un acte de paisible courage: «Elle voulut une mort plus belle: elle n’eut pas, comme les femmes, peur d’une épée; elle ne chercha pas à profiter de la vitesse de sa flotte pour gagner des rivages inconnus. Elle eut le courage de regarder en face son pouvoir écroulé, et, le visage calme, bravement, elle prit les serpents redoutables et absorba, de tout son corps, leur noir venin, avec une intrépidité grandie par la mort qu’elle avait choisie. Sans doute ne voulait-elle pas, déchue de son pouvoir, mais non point diminuée comme femme, se laisser traîner sur de cruelles liburnes à un superbe triomphe» (Ode, i, xxxvii, 21-32).




pour cantate

je réexplique ... quelques extraits de mon mémoire sur les thèmes féministes dans la revue socialiste ( 1886 1910) et surtout des FEMMES dans l'histoire ...

dimanche 13 juillet 2008

Buste de Néfertiti, vers 1340 avant J.-C.
Musée de Berlin

Néfertiti


Nom de couronnement : Néfertiti « la belle est venue »




et ce buste parmi les plus connus et émouvants (Musée de Berlin)

Femmes Antiquité


Si Akhenaton est surnommé le "pharaon révolutionnaire" son épouse Néfertiti (XIVe siècle av.J.-C) est connue pour sa grande beauté. Mère de six filles, elle règne aux côtés de son mari puis se sépare de lui ( sans doute à cause des troubles mentaux et psychiques dont il souffrait)










Akhenaton et Nefertiti, Musée du Louvre

samedi 12 juillet 2008

photo


j'essaye d'insérer une image

Femmes Antiquité


L'Egypte a développé au bord du Nil une civilisation brillante dont quelques figures féminines émergent ...
HATSHEPSOUT une femme pharaon (on ne dit pas pharaonne!!!)
Il semble que les choses n'aient pas été simples pour elle ... Fille du pharaon Thoutmosis 1er elle a usurpé le pouvoir à la mort de son époux Toutmosis II et a dirigé comme un pharaon le pays ( vers 1520 v 1484 av J.-C) ... Elle souhaitait fonder une dynastie de femmes souhaitant que sa fille Néférourê lui succède...

A sa mort son beau-fils Thoutmosis III fera disparaître son nom et son image de nombreux monuments officiels...
Si Thoutmosis III s'efforça plus tard de faire disparaître le souvenir de celle qui, à la fois femme et usurpatrice, l'avait si longtemps tenu à l'écart. Ainsi, il fera effacer des monuments les traces d'Hatshepsout revêtue du costume de pharaon. Les représentations de celle-ci en tant que simple épouse de Thoutmosis II seront en revanche préservées.





Pourquoi ce blog

Ce blog a pour but de faire connaitre les idées et combats féministes de la fin du XIXème et du début du XXème siècles à travers quelques articles extraits de mon mémoire de maîtrise "Les thèmes féministes dans la Revue Socialiste de 1886 à 1910" soutenu à Rennes en 1981, mais aussi de présenter des femmes exceptionnelles ou non qui ont contribué à ce que notre histoire ne soit plus écrite à l'encre invisible ou incolore comme l'a joliment dit l'historienne Arlette Farge